La culture éditoriale de nos créatifs

Pourquoi ça change tout

Écrire d’un côté, habiller de l’autre : ce schéma produit du correct, mais rarement du surprenant.

Quand éditorial et graphisme pensent ensemble dès le début, le projet change de nature. Les idées circulent, se questionnent. Le résultat gagne en cohérence et en justesse.

Chez nous, un projet, même purement graphique, démarre toujours par une réflexion éditoriale : le message, la structure narrative, la hiérarchie de l’information… Cette base, on ne la négocie pas. Car un beau graphisme ne sauvera jamais un message confus.

Mais une fois cette fondation posée, le dialogue s’ouvre. Le directeur artistique entre dans l’échange avec ses contraintes et ses idées. Parfois, une proposition graphique révèle une faiblesse dans la structure éditoriale. Parfois, elle ouvre une piste qu’on n’avait pas vue.

On accepte que le graphisme questionne l’éditorial. Si une contrainte visuelle améliore la clarté du message, on adapte. Si une idée graphique révèle une meilleure façon de raconter, on révise.

Pour concrétiser l’idée par un exemple : un client nous demande d’expliquer un processus technique. On file une métaphore du côté de la rédaction. Le DA s’en empare, la pousse visuellement. Cette amplification fait réaliser au chef de projet éditorial que l’explication peut être encore simplifiée. Résultat : on aboutit à une proposition plus claire et efficace que ce qu’aurait produit en faisant travailler chaque expertise séparément.

Forme et fond se renforcent au lieu de coexister. La cohérence naît du processus même.

Les solutions trouvées sont différentes. Le concepteur éditorial apporte la logique narrative, le DA révèle comment cette logique s’incarne visuellement. Leur échange génère des idées qu’aucun des deux n’aurait eues seul.

Nos clients le ressentent : leurs contenus ont cette justesse qui vient quand les compétences se nourrissent vraiment.

Vous avez un projet de communication ? Parlons-en…

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